29 juin 2009

CIA

Compagnie Internationale Alligator - 28/06/09

Au fond du trou, les comédiens sont alignés de part et d'autre du trajet de sortie du public et distribuent des tracts avec le texte suivant :

LE MENSONGE, LA BETISE ET LA HAINE ONT ETE LES PERSONNAGES PRINCIPAUX DE CETTE PIECE. CHAQUE SPECTATEUR EST UN PERSONNAGE PRINCIPAL.
NE SORTEZ PAS DANS LA RUE. VOUS RISQUEZ D'ETRE SIFFLE.


Indication supplémentaire : il est préférable que la corde continue son déroulement pendant la sortie du public. Le mécanisme de son mouvement pourra être contemplé par ceux qui le veulent. Les oiseaux et la chatte seront abandonnés à leur sort.

FIN

26 juin 2009

Corps et Armes I

J'ai déjà écrit quelque part (ou bien l'ai-je simplement dit ?) que TOUT était dans cet album d'Etienne DAHO, Corps et Armes, au moins en ce qui concerne les relations amoureuses, alors ce n'est que l'opus I.
A lire, à écouter, à méditer.
De plus, de saison !

Ouverture dans Corps et Armes - Etienne DAHO - 2000

Il n'est pas de hasard,
Il est des rendez-vous,
Pas de coïncidence,
Allez vers son destin,
L'amour au creux des mains,
La démarche paisible,
Porter au fond de soi,
L'intuition qui flamboie,
L'aventure belle et pure,
Celle qui nous révèle ,
Superbes et enfantins,
Au plus profond de l'âme.

Portée par l'allégresse,
Et la douceur de vivre,
De l'été qui commence,
La rumeur de Paris,
Comme une symphonie,
Comme la mer qui balance.

J'arrive au rendez-vous,
Dans l'épaisse fumée,
Le monde me bouscule,
Réfugié dans un coin,
Et observant de loin,
La foule qui ondule,
Mais le choc imminent,
Sublime et aveuglant,
Sans prévenir arrive.

Je m'avance et je vois,
Que tu viens comme moi,
D'une planète invisible,
Où la pudeur du cœur,
impose le respect,
La confiance sereine
Et plus tu t'ouvres à moi,
Et plus je m'aperçois,
Que lentement je m'ouvre,
Et plus je m'ouvre à toi,
Et plus je m'aperçois,
Que lentement tu t'ouvres.

il fut long le chemin,
Et les pièges nombreux,
Avant que l'on se trouve,
Il fut long le chemin,
Les mirages nombreux,
Avant que l'on se trouve.

Ce n'est pas le hasard,
C'est notre rendez-vous,
Pas une coïncidence.

16 juin 2009

Sur un trapèze

Sur un trapèze dans Bleu pétrole - Alain Bashung - 2008

On dirait qu'on sait lire sur les lèvres
Et que l'on tient tous les deux sur un trapèze
On dirait que, sans les poings, on est toujours aussi balèzes
Et que les fenêtres nous apaisent

On dirait que l'on soufflerait sur les braises
On dirait que les pirates nous assiègent
Et que notre amour, c'est le trésor
On dirait qu'on serait toujours d'accord

J'ai traqué les toujours, désossé les déesses
Goûté aux alentours, souvent changé d'adresse
Ce qui nous entoure, l'extension de nos corps
Quand nous sommes à l'écart, mineurs, chercheurs d'or

Quand faut-il être pour ? Que faut-il être encore ?

On dirait qu'on sait lire sur les lèvres
Et que l'on tient tous les deux sur un trapèze
On dirait que, sans les poings, on est toujours aussi balèzes
Et que les fenêtres nous apaisent


Peut-être que la nuit le monde fait la trêve
Et qu'aujourd'hui ton sourire fait grève
On dirait qu'on sait lire sur les lèvres
Et que l'on tient tous les deux sur un trapèze